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le blog du minimalisme

The Minimalists : qui sont-ils ?

The Minimalists (Les Minimalistes, si on devait les traduire) : je ne pouvais pas créer ce blog sans leur dédier un article. Et je sais que vous êtes nombreux à en avoir entendu parler. C’est peut-être d’ailleurs la raison pour laquelle vous êtes sur avoir-être à l’heure actuelle.

Il y a des milliers, des millions d’adeptes du minimalisme dans le monde. Certains dans l’ombre, d’autres dans la lumière. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les spotlights sont braqués sur deux américains, Joshua Fields Millburn Et Ryan Nicodemus : The Minimalists.

Ils ne sont pas plus minimalistes que d’autres, mais ils ont réalisé une chose particulièrement importante. Ils ont mis en lumière le minimalisme jusqu’à en faire un mouvement planétaire. The Minimalists ont défini des principes et des pratiques qu’ils communiquent au monde entier. À travers leur blog, leur podcast, leurs livres, et surtout, leurs films.

Quant à moi, je n’ai rien d’original : ce sont bien The Minimalists qui sont à l’origine de ma métamorphose. Les situations de mal-être qu’ils décrivaient ont fait bling dans ma tête. Leur film Minimalism a été l’élément déclencheur de ma démarche minimaliste.

Je vous en dis un peu plus sur eux.

The Minimalists : deux américains maximalistes (au commencement).

Avant de devenir The Minimalists en 2010, Joshua and Ryan sont deux jeunes américains qui approchent de la trentaine. Sur le papier, ils ont réussi tout ce qui était censé les rendre heureux et satisfaits. Ils ont tous les deux une carrière avec un salaire annuel à six chiffres. Des voitures de luxe, de très grandes maisons bien remplies par une vie dictée par le matérialisme et la consommation.

Mais, vous l’aurez compris, ils ont beau vivre dans l’opulence et avoir toutes les choses qu’ils souhaitent, ils ne sont pas vraiment satisfaits, ni heureux.

Il y avait un vide grandissant, et travailler 80 heures par semaine pour acheter toujours plus de choses ne suffisait pas à le combler” se souvient Joshua.

The Minimalists Blog

Travailler plus a seulement généré plus de dettes, de stress, d’anxiété, de solitude, de culpabilité, et finalement, une dépression. Joshua et Ryan avaient l’impression d’avoir perdu le contrôle. De ne plus être mettre de leur temps et de ce qu’ils réalisaient vraiment.

C’est par hasard, on tombant sur le blog de Colin Wright que Joshua découvre le concept de minimalisme. Il n’a alors aucune idée de ce qu’est le minimalisme. Il découvre alors quelqu’un qui est heureux, sans accumuler toujours plus de choses. Comme moi, comme vous peut-être, il a été curieux. Il a alors commencé par mettre un pied dedans, en testant des choses “simples” : réduire ses affaires. Il comprend rapidement que 90% de ce qu’il possède sont davantage un fardeau qu’une liberté. En huit mois, il met les deux pieds dans le minimalisme et s’en débarrasse complètement. Il se sent plus libre, plus léger, plus heureux. La charge mentale, le stress et l’anxiété ont disparu avec ses possessions.

Il en parle à Ryan qui se lance à son tour, convaincu par le nouvel état d’esprit de son ami. C’est la naissance de The Minimalists.

The Minimalists : zoom sur le +.

Ce que j’aime avec The Minimalists, c’est qu’ils ont trouvé le bon angle d’attaque pour inspirer des millions de personnes. Je m’explique. Ils ne se sont pas concentrés sur le fait de “posséder moins”, “de réduire”, “d’éliminer”, “de se débarrasser”, etc. Mais sur l’impact de ces actions : le plus. Ils ont communiqué sur les bénéfices et les bienfaits du minimalisme, car “le moins” n’est qu’un de ses ingrédients. Ils considèrent qu’en se concentrant uniquement sur le fait d’avoir moins, on manque le réel intérêt. On passe à côté du véritable enjeu du minimalisme.

Ainsi, pour The Minimalists (et c’est ce qui m’a convaincu dans l’approche), le minimalisme ce n’est pas se concentrer sur le moins, le toujours moins. C’est faire de la place pour plus, toujours plus. Plus de temps, plus de sérénité, plus de créativité, plus d’expérience, plus de contribution, plus de satisfaction, plus de liberté. Tout simplement car réduire libère de l’espace pour ce qui compte vraiment dans sa vie.

La création d’un mouvement mondial.

La nuance entre le “vivre avec moins” et le “vivre avec plus”, ou “vivre simplement“, est faible. Néanmoins, je pense que c’est cet aspect de la communication de The Minimalists qui a permis de lancer une initiative. Et de créer un mouvement qui, en dix ans, est devenu mondial.

Voici en quelques lignes ce qu’ont réalisé Joshua et Ryan :

Ils ont lancé leur blog en 2010, sur lequel ils partagent leur expérience et des conseils. C’est un peu le avoir-être américain ! 10 ans plus tard, ils ont une audience de… 20 millions de personnes !

Ils sont intervenus pour des présentations du minimalisme chez Apple, Google ainsi qu’à Harvard Business School. Le sujet est sérieux !

En 2011, ils quittent leur job pour écrire un premier livre : Minimalism: Live a Meaningful Life (Minimalisme : Vivre une vie qui a du sens). Ils se lancent alors dans une tournée internationale pour le promouvoir.

En 2012 ils expérimentent la vie en tiny house pendant plusieurs mois pour écrire à nouveau. C’est d’ailleurs mon objectif cette année avec Shoji ! Puis, en 2014, ils publient le best-seller Everything That Remains (tout ce qu’il reste). En 2015, c’est un nouveau livre qui connait un succès mondial : Essential : Essays by The Minimalists (Essentiel : Essais des Minimalistes). Il se concentre sur douze aspects de la vie qu’il est possible de simplifier. Leur dernier livre, Love People Use Things (Aimez les gens, Utilisez les choses), est sorti en 2021.

En 2016, ils lancent le podcast The Minimalists Podcast, l’un des plus écoutés au monde. La même année, leur film-documentaire Minimalism sort dans 400 cinémas, puis sur Netflix, iTunes et Amazon. Un second documentaire, réalisé par un autre minimaliste, Matt D’Avella, sortira en 2021 : The Minimalists: Less is Now. Il est nommé aux Emmy Awards en 2022.

Enfin, en quittant leur travail, The Minimalists ont libéré du temps pour contribuer à des choses qui ont vraiment du sens. En dix ans ils ont construits deux orphelinats. Ils ont aidé les victimes de l’ouragan Harvey, les survivants des tueries d’Orlando et de Las Vegas. Ils ont apporté de l’aide financière à une école au Kenya, construit une école au Laos, etc. Récemment, ils ont créé une épicerie à but non-lucratif dans l’Ohio, d’où ils sont originaires.

Bref, je vous invite à les suivre, et bien sûr de nombreux articles sur ce blog seront inspirés par leur démarche.