Qu’est ce que le minimalisme ? Il s’agit d’une question évidente, et elle devait bien sûr être la première sur ce blog. Elle n’est pas pour autant la plus simple. Car chacun peut avoir sa vision, sa définition et sa mise en application du minimalisme.
Je vais essayer de vous donner la mienne.
Minimalisme vs Maximalisme.
Je confronte souvent la notion de minimalisme à celle de maximalisme. Je pense en effet que le minimalisme en tant que concept et approche personnelle n’a de sens que lorsque l’on « change » de situation. Lorsque l’on se rend compte qu’à un moment donné, dans notre vie, on est allé trop loin, dans le superflu. Et qu’il faut revenir à l’essentiel.
Je pense que le contenu de ce blog par exemple n’est pas pertinent (mais intéressant j’espère tout de même !) pour une personne minimaliste qui l’est “naturellement”. Naturellement dans le sens où elle l’a toujours été, sans vraiment se poser de question. Un globe-trotter est minimaliste. Il a sa vie dans son sac à dos et se nourrit d’expériences plutôt que de possessions. Pour autant, il ne se considère pas forcément minimaliste. Il n’a pas soudainement tout quitté pour partir sans réfléchir (si c’est le cas, c’est un minimaliste !). Le goût de l’aventure et de l’expérience est dans son caractère, dans sa personnalité. Il n’a pas connu le « maximalisme », il s’est toujours senti à sa place avec « peu ».
Mon expérience personnelle et celles des minimalistes sont ainsi le fruit d’une réflexion et d’une volonté de changer, de posséder moins pour posséder mieux. D’étapes par lesquelles nous sommes passés pour finalement dire que nous sommes minimalistes. Ce blog a notamment pour objectif de revenir en détails sur ces étapes.
Posséder moins.
L’aspect le plus concret et le plus généralement mis en avant à propos du minimalisme, c’est celui du « désencombrement ». Celui de faire le tri dans ses possessions, voire dans ses relations, pour ne garder que celles qui ont un sens, qui nous apportent du bien-être et du bonheur.
Certains minimalistes mettent en avant des « règles », comme la règle 33, celle de posséder 33 vêtements et accessoires au maximum. Personnellement, je ne pense pas qu’il faille fixer des limites. Si 50 objets ont une réelle utilité et vous apporte quelque chose, alors gardez ces 50 objets. Si à l’inverse 20 vous suffisent, pas la peine d’en trouver 13 de plus pour atteindre à la règle.
L’important, c’est que pour chaque possession ou pour chaque achat, on se pose la question en pleine conscience de savoir si on en a besoin. S’il nous rendra vraiment plus heureux. Il ne faut pas garder un objet parce qu’il peut servir un jour, parce qu’on nous l’a offert. Ou acheter un objet parce que les autres l’ont acheté. Marie Kondo, j’imagine que ça vous parle ? C’est la guru du sujet !
Vivre mieux.
Le minimalisme va bien au-delà des possessions.
Même si s’attaquer à ces dernières est une étape importante et une façon concrète de démarrer une approche minimaliste. De tout ça aussi on en reparlera en détails. Mais « désencombrer » sa vie c’est surtout faire de la place à d’autres choses plus importantes. Vivre des expériences, passer du temps avec ses proches, avoir l’esprit libre pour profiter d’eux, faire du sport, de la méditation, des balades, voyager plus, voire devenir nomade pour certains.
Les minimalistes ne créent pas de vide, au contraire, ils remplissent leur vie de choses qui ont un véritable sens.
Je pense qu’on est pas mal pour une première réponse à la question “qu’est ce que le minimalisme ?” ! Gardez surtout en tête que le minimalisme doit avoir un but qui vous est propre. Il doit répondre à un besoin que vous avez.
Ce n’est pas une mode ou des principes à appliquer. Je ne vous dirai pas ici « faites de la méditation ». Je vous en parlerai, et si ça vous rend curieux, vous essaierez. C’est le principe d’avoir-être, et toutes les paroles sont intéressantes à partager.
Et si vous voulez suivre le quotidien d’un minimaliste en devenir, voici mon Twitter !