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le blog du minimalisme

Minimaliste en devenir.

Minimaliste en devenir : c’est ainsi que je me définis. Car chacun peut être minimaliste à sa façon, il n’y a de bon ou de mauvais minimaliste ! Surtout, ce n’est pas une compétition pour devenir le plus “extrême”. Il faut choisir “son” minimalisme

Certains se contente de faire du tri et du rangement. D’autres, comme Naoki Numahata dont j’aurais l’occasion de parler, vont jusqu’à pratiquer le minimalisme du son : se déplacer lentement pour éviter de faire du bruit et bouger consciemment !

Une approche qui demande du temps.

En ce qui me concerne, je ne prétends pas être absolument minimaliste, pour plusieurs raisons. 

D’abord, je pense que c’est une démarche qui demande du temps. Certains aspects peuvent prendre des années pour être naturellement appliqués et pour pouvoir se considérer comme un minimaliste absolu.

C’est pourquoi j’aime me définir plutôt comme un minimaliste en devenir (je mettrais l’article à jour si besoin dans quelques temps !). Surtout, je considère que de se lancer dans la démarche de manière sérieuse est pérenne est le plus important, pas forcément son aboutissement. Comme j’aime souvent dire, dans un voyage ce n’est pas la destination qui importe, mais le chemin parcouru !

L’autre raison concerne plutôt la vision du minimalisme que je souhaite “m’appliquer”. Depuis j’ai débuté mon approche minimaliste, je n’ai jamais eu l’intention ou l’objectif d’atteindre des extrêmes. Comme Naoki Numahata par exemple, même si l’objectif et l’apport de sa démarche sont intéressants. Je me considère plutôt comme un minimaliste réaliste ou rationnel. Un minimaliste qui agit au quotidien de manière responsable, consciente, et dans une volonté de toujours répondre à un besoin. Je réalise ainsi quelque chose qui me permettra de réellement vivre mieux, sans le matérialisme.

Une consommation responsable.

En tant que minimaliste en devenir, je limite surtout mes possessions car je considère que plus j’ai de choses, plus la charge mentale qui en résulte est importante. Pour choisir ce que l’on va porter, pour nettoyer, pour voyager, etc. La charge mentale liée à l’accumulation de choses est un vrai problème, même si peu s’en rende compte. 

Aussi, j’ai envie d’agir dans une logique responsable et écologique. La surconsommation est un fléau pour la planète. Surtout quand il s’agit de produits inutiles fabriqués en plastique à l’autre bout du monde. Je ne me suis pas arrêté d’acheter, mais j’achète consciemment. Auprès de marques dont je partage les valeurs et la volonté de créer une consommation vertueuse. J’évite donc bien sûr les gaspillages, même si j’ai encore du travail à faire en terme de consommation d’énergie…

Vivre en tiny.

Pour la problématique de la consommation d’énergie, j’ai une solution que je vais bientôt appliquer ! En tant que pionnier sur le marché des tiny houses en France et en Europe avec Kab’inn, il était temps que j’en habite une !

J’ai choisi de m’en construire une particulièrement petite, en essayant de la rendre fonctionnelle, et bien sûr avec uniquement l’équipement essentiel. Surtout, elle sera construite dans une logique de smart home pour (me) sensibiliser aux consommations réelles d’énergie, d’eau, à la pollution etc. 

La livraison est prévue dans quelques mois, je partagerai bien entendu longuement sur la vie en tiny quand j’aurais la chance de l’avoir, notamment ici

Un quotidien conscient.

Être minimaliste pour moi c’est aussi vivre mon quotidien en pleine conscience, que chaque chose que j’entreprends est un choix réfléchi et non pas subit. 

Ainsi, chaque jour je prends le temps de faire trois choses que je considère dans l’esprit minimaliste :

1. Je me donne des moments de pause, pour ne faire qu’une chose : profitez de l’instant. Que ce soit du yoga (même si là je pense beaucoup à la douleur liée à mon manque de flexibilité), de la méditation, de la lecture, de la musique ou tout simplement une sieste à demi éveillé, je me concentre sur ce moment de bien-être et sur rien d’autres, malgré les tentations.

2. Le matin je réfléchis à ma journée à venir, pour ne pas foncer dedans tête baissée. Je fais ma liste de tâches, je fais en sorte de varier les choses que je vais réaliser, je me donne des objectifs simples.

3. Le soir je prends du recul sur la journée, je reprends la liste de tâches pour me “confirmer” que j’ai eu une journée utile, productive et efficace. Et je prends le temps de réfléchir un peu plus loin, à la semaine, au mois, etc. dans une plus profonde introspection. 

Ces trois moments me permettent de rester connecter, “à l’instant” et à mes aspirations, d’éviter d’être pris dans un engrenage qui se termine mal. Car on est vite pris dans une spirale négative. Celle d’avoir l’impression de ne jamais finir ce que l’on devait faire, de constamment penser à l’après en se disant que ce sera mieux, etc. Je sais de quoi je parle !

Une inspiration japonaise.

C’est le point qui me passionne le plus en ce moment : les influences du minimalisme japonais. 

J’apprécie particulièrement l’approche de Fumio Sasaki, de sa routine qui lui permet de vivre mieux avec peu. Il est un minimaliste absolu, je n’ai pas pour objectif d’atteindre son niveau. Mais l’impact de sa démarche sur son bien-être semble évidente. 

Elle est elle-même inspirée de traditions japonaises que j’ai envie d’appliquer, le Ma (utilisation de l’espace et décoration intérieure), la cérémonie du thé, le Shirin-Yoku (bain de forêt), le futon et les tatamis, etc. Autant d’éléments qui auront toutes leur place sur avoir-être, et dans la tête du minimaliste en devenir que je suis !