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le blog du minimalisme

Ma routine minimaliste.

Je dis souvent qu’être minimaliste, ce n’est pas simplement faire “un nettoyage de printemps” une fois dans l’année, mais avoir une routine minimaliste. Ancrer des habitudes positives de manière naturelle, dans ses actions, dans ses décisions, dans sa consommation. Donc forcément, qui dit minimalisme dit quotidien minimaliste.

Qu’est ce qu’une routine minimaliste ou quotidien minimaliste ? Ce n’est pas un quotidien à ne rien faire, je préfère préciser ! C’est, selon moi, un quotidien composé d’habitudes intentionnelles. Chaque chose que l’on fait a un but précis, nous apporte quelque chose de positif, et c’est pour ça qu’on l’a fait.

Tout le reste, on évite. Afin de pouvoir se dire en fin de journée que la journée a été positive et bénéfique. Évidemment il y a des obligations. Mais l’idée c’est aussi de les transformer en quelque chose d’intentionnel. Je vous explique tout ça.

Avant de démarrer une routine minimaliste, il faut quitter une routine qui ne nous convient pas.

Cela me semble important de commencer par là : avant de mettre en place une routine minimaliste et des habitudes positives, il est important d’identifier celles qui ne nous conviennent pas dans notre quotidien. De comprendre pourquoi et de réfléchir à comment il est possible de les quitter, pour les remplacer. Qu’il s’agisse de mauvaises habitudes, comme rester couché après avoir éteint dix fois son réveil, ou, plus profond, comme faire un job qui n’est pas fait pour nous.

Avant de commencer ma démarche minimaliste, il aurait été impossible pour moi d’envisager une nouvelle routine. D’ajouter ou d’enlever quelque chose. Si je dois résumer mon quotidien à l’époque : je subissais.

Je me réveillais après une courte nuit agitée (je “rêvais” souvent de mon travail), je regardais tout de suite mes mails pros (et souvent ils n’étaient pas très chaleureux…). Je me précipitais stressé sous la douche pour me mettre à travailler le plus tôt possible. Pour adresser ces mails et autres listes de tâches à rallonge dont je ne voyais jamais le bout. Je ne faisais que de petites pauses jusqu’à ce que je sois fatigué et que j’aille me coucher.

Les weekends, si je ne travaillais pas et que j’arrivais à déconnecter de mes tâches, je me reposais et c’est à peu près tout. Pas ou peu de sport, pas ou peu de sorties ni de loisir. Tout le temps l’impression de courir après le temps avec une pression constante sur les épaules.

En résumé : ma routine était catastrophique, tout était à jeter ! Ce que j’ai fait, et j’ai peu à peu mis en place de nouvelles habitudes, plus structurées. Et surtout, positives et intentionnelles.

Ma routine minimaliste.

Je vous détaille mon quotidien tel qu’il est en 2022, et pourquoi il est ainsi. Il a beaucoup évolué en trois ans et il continue d’évoluer. Régulièrement j’ajoute ou je change certaines habitudes, mais toujours dans le but de vivre mieux. Certaines que je prévois d’expérimenter et de partager sur le blog.

Je précise que les applications auxquelles je fais référence ne sponsorisent pas ce post, d’ailleurs j’utilise la version gratuite pour la plupart.

Au réveil.

Se réveiller sans “réveil”.

Je me réveille à l’aide de l’application SleepCycle plutôt qu’avec un réveil “classique”. En effet, SleepCycle permet de se réveiller à la fin d’un cycle de sommeil, et pas au milieu d’un sommeil profond. SleepCycle enregistre les sons pour savoir à quel stade de votre sommeil vous êtes (réveillé, endormi, en sommeil profond). Notre nuit de sommeil est ainsi généralement composée de plusieurs cycles – réveil, sommeil, sommeil profond – et l’application va vous réveiller lorsqu’elle identifie que vous êtes en phase de réveil. Cela signifie que vous ne définissez pas une heure précise de réveil, mais un laps de temps de 30 minutes dans lequel vous réveiller.

Pour moi, c’est entre 6h et 6h30. Je ne me réveille ainsi pas exactement à la même heure chaque jour, ce que j’apprécie. Cela m’évite de structurer mes habitudes avec des heures précises, ce qui pourrait devenir stressant. Lorsque le réveil sonne, je suis vraiment réveillé, et je me lève. Cela m’évite de forcer le réveil à 6h15 par exemple, puis de “snoozer” pendant 30 minutes car j’ai été réveillé en plein sommeil.

Faire 3 gestes simples.

En me réveillant, je fais trois choses importantes, presque un rituel :

  • J’ouvre les volets pour laisser entrer la lumière du jour et vraiment ouvrir les yeux. En hiver, quand il fait encore nuit, j’allume deux lumières pas trop violentes qui se substituent à la clarté du jour.
  • Je bois un grand verre d’eau (que j’ai préparé la veille et posé près de mon lit), ça me donne l’impression de mettre en marche mon “intérieur”.
  • Je fais mon lit, car je ne peux pas démarrer une journée sans avoir de l’ordre dans ma pièce.

Ces trois choses sont plutôt agréables pour moi, et j’ai donc envie de me lever pour les réaliser. Si la première chose que vous avez à faire en sortant du lit n’est pas un plaisir, vous risquez de prolonger le temps passé dans votre lit. Vous allez somnoler, taper “snooze” plusieurs fois. Et vous vous lèverez endormi-e et de mauvaise humeur quand vous n’aurez plus le choix. En bref, pensez à commencer votre journée par quelque chose ou un geste simple qui vous fera du bien. Il constituera la première habitude d’une nouvelle routine minimaliste.

Des habitudes minimalistes.

Pourquoi ces rituels sont-ils minimalistes ? Parce qu’ils sont conscients, intentionnels, simples. Je ne les subis pas, je choisis de me réveiller ainsi, de prendre le temps également, plutôt que de me réveiller à la dernière minute et de courir ensuite. Ils sont essentiels à ma bonne humeur de la journée. Ils m’aident à me lever du bon pied. Avoir des habitudes minimalistes commencent dès le début de la journée !

Premiers pas.

Mettre ma tenue de sport.

Ensuite, plutôt que de rester en pyjama, je mets ma tenue de sport. Psychologiquement cela me met en forme. Ça me permet d’aller dehors tout de suite, et d’une certaine manière, ça m’oblige à faire du sport un peu plus tard, avant d’aller me doucher.

Apprécier mon café.

Je suis un amoureux du café. Je ne suis ni vraiment réveillé ni vraiment heureux tant que je n’ai pas bu mon café (d’ailleurs j’ai l’impression que c’est un point commun à tous les minimalistes cet amour du café !). Là aussi, j’en fais un rituel : le café est l’un de mes centres de dépenses non-minimalistes (on y reviendra).

Je prends plaisir à le moudre, à sentir l’odeur du café fraîchement moulu, puis à sentir l’odeur du café chaud qui emplit la pièce. J’utilise une moka italienne, le mix parfait entre simplicité et efficacité. C’est un moment important pour moi que je prends le temps d’apprécier pleinement.

Me laver le visage.

Le temps que mon café se fasse, je vais me laver le visage à la façon des moines bouddhistes. Je mets de l’eau froide dans le lavabo fermé (eux dans une bassine en bois), puis avec mes mains je me nettoie le visage plusieurs fois. Les moines bouddhistes considèrent qu’il ne serait pas respectueux de se présenter à d’autres tant que l’on ne sait pas laver et purifier le visage. J’ai cette même impression, surtout cela réveille mon visage et la sensation de sommeil est automatiquement effacée.

Prendre l’air.

Je sors ensuite dehors boire mon café. S’il pleut, je reste à la fenêtre mais je respire l’air frais. On parle de l’importance de l’extérieur et de la nature dans le minimalisme. Quelques minutes ainsi en contact avec l’extérieur permettent d’apaiser l’esprit et de se mettre en condition pour la suite.

Lire l’actualité.

Puis je lis les dernières actualités, sans me perdre sur les réseaux ! En quelques minutes je fais le tour des informations qui m’intéressent. Je me lance ensuite dans 2-3 leçons d’italien, sur Duolingo. J’apprends l’italien sans pression, plutôt par curiosité. Pour stimuler un peu mon cerveau le matin, et pour avoir une dose de dolce vita et de soleil, même en Bretagne !

Des habitudes minimalistes.

Je considère ces étapes minimalistes dans le sens où je prends le temps de les réaliser. J’ai fait du tri dans mes tâches, dans mes obligations, j’ai structuré mon temps et mes priorités. Et cela me donne justement le temps de tranquillement démarrer ma journée. De réaliser des choses qui m’intéressent, sans aucune obligation. Ce sont les changements que j’ai opérés qui me permettent aujourd’hui de profiter de ces moments que je considère essentiels.

Mise en forme.

Faire du sport.

Ce n’est jamais facile de s’y mettre, mais je pense au bien-être et à la satisfaction qui en résultent : c’est l’heure pour 30 minutes de sport. Mon programme peut varier, surtout en fonction de mon état de forme.

Si j’ai des douleurs ou que je me sens fatigué, je vais privilégier des exercices d’étirements, voire de relaxation. Si au contraire je me sens en forme, je vais privilégier soit une séance de HIT (avec l’application Asana Rebel) ou quelques soulevés de poids, avec de courts intervalles de pause pour garder un rythme.

S’étirer et méditer.

Je termine par quelques étirements, et entre cinq et dix minutes de méditation. Pour cette dernière je suis soit allongé en posture Savasana si je suis fatigué de la séance, soit assis sur les talons, pour me sentir droit et étirer les muscles de mes jambes. Je ne me mets de pression ni pour la posture, ni pour le temps à méditer. Je fais selon ce qui me semble le plus naturel à l’instant. On aura l’occasion de reparler de méditation dans une approche minimaliste.

Petit-déjeuner.

Je fais durer la sensation de bien-être par un rapide petit déjeuner. Un smoothie (banane, kiwi, gingembre, chia, flocons d’avoine) et deux oeufs. Et je mets ma playlist du mois sur l’enceinte !

Nettoyer.

Enfin, je fais ma vaisselle et un rapide ménage. J’en profite pour faire une lessive ou repasser si besoin. Je préfère faire 15 minutes de ménage et de corvées tous les jours que 2 heures une fois par semaine.

Préparation.

Définir les priorités de la journée.

Il est temps de se mettre en condition pour la journée ! Je commence par regarder mon agenda et lister les priorités (seulement) du jour. J’essaie de me limiter à 4 à 5 choses à faire, en fonction de la complexité des tâches. J’ai une liste de tâches pour la semaine (voire un peu plus loin) et une liste que je fais le matin, pour la journée uniquement. J’ai ainsi une bonne vision de ce qui m’attend aujourd’hui, pas de surprise !

Choisir ses vêtements.

Je choisis mes vêtements (en 30 secondes maximum !) parmi les quelques combinaisons que ma garde-robe capsule m’offre. Nous y reviendrons, longuement ! Même si je reste chez moi, j’essaie de m’habiller comme si je sortais. Tout en gardant des vêtements confortables (chino et sweater par exemple).

Prendre une douche froide.

Je passe sous la douche, froide ! Nous parlerons de la douche froide également dans d’autres articles. (C’est comme pour le café, pourquoi tous les minimalistes prennent des douches froides ?! Pour économiser l’eau chaude ?!) Il y a les bienfaits pour le corps, pour le coeur, et pour l’esprit. Et surtout, la satisfaction de l’après-douche, quand on se réchauffe. C’est finalement un moyen d’être conscient du confort que l’on a, un moyen de se reconnecter une nouvelle fois à l’essentiel.

Bref, pour terminer je me prépare, plus ou moins rapidement, ce n’est pas l’endroit idéal mais j’ai tendance à me laisser aller à des réflexions face au miroir (sur la journée, ce que j’ai à faire, etc.).

Travail sur mes projets.

Faire avancer mes projets personnels.

Tant que possible je démarre ma journée de travail en me concentrant sur mes initiatives personnelles. C’est évidemment celles sur lesquelles je prends le plus de plaisir à travailler. La plus importante : ce blog ! J’essaie de rédiger un article tous les jours ou tous les deux jours. Mais dans tous les cas, j’y consacre au moins une heure quotidiennement. La régularité me permet d’être productif, impliqué et d’avancer petit à petit sans stresser.

L’idée concernant ces projets et ces tâches personnelles, c’est simplement d’y accorder un peu de temps, chaque jour. Si elles ne sont pas finies aujourd’hui, ce sera demain. Si j’y consacrais plus de temps que prévu, ce seraient les autres priorités de la journée qui seraient impactées. Avec le risque de ne pas les adresser correctement ou sereinement. A moins d’avoir une autre obligation, ma matinée est donc dédiée à ces projets, mais pas au-delà.

Pause déjeuner.

Déjeuner simplement.

Contrairement à mes mauvaises habitudes d’antan, je déjeune tous les jours désormais. Pas forcément à une heure précise. Cela va dépendre de ce que je faisais juste avant (si je peux terminer quelque chose, je le fais) et bien sûr de ma faim ! J’essaie de manger léger, de faire un plat facile et rapide à préparer. Le plus difficile pour moi : prendre le temps de le manger ! Depuis peu j’essaie de lire en déjeunant, ça me permet de ne pas tout avaler en moins de cinq minutes !

Faire une sieste.

Je prends ensuite le temps de me (re)faire un café pendant que je fais la vaisselle. Et une nouvelle fois de le déguster dehors si possible. Quand le café m’a complètement apaisé, c’est l’heure d’une petite sieste, chronométrée en revanche : 20 minutes !

Mes obligations.

Pour l’heure, la plupart de mes projets et initiatives personnelles ne me permettent pas de subvenir à mes besoins. Un jour j’espère ! Alors, comme tout le monde, j’ai des “obligations”. Je travaille dans un objectif de rémunération. C’est un travail identique à celui que je pouvais exercer avant, quand ça n’allait pas, mais je l’aborde complètement différemment désormais (j’y reviendrais également dans un autre article).

Travailler.

Ce travail, sans rentrer dans les détails, consiste en un certain nombre de livrables à réaliser moi-même. Des emails et des échanges écrits avec des collègues et des clients, et quelques rendez-vous. Bref, j’ai là aussi une liste de tâches et surtout de priorités. Et plutôt que de travailler un nombre fixe d’heures, je fais en sorte de mettre au programme du jour des priorités claires et surtout atteignables. Bien sûr il y a toujours des imprévus. Des rendez-vous de dernière minute par exemple, mais le plus important c’est de le prendre avec philosophie. De constamment se rappeler l’objectif de ces obligations. Il faut toujours garder du recul, la liste des priorités le permet, ainsi que le fait de garder en tête la raison pour laquelle nous sommes là, en train de faire ce travail.

Je suis motivé par ce travail car je sais que je le fais pour des raisons essentielles pour moi, et au-delà, il me permet de vivre comme je l’entends. Et de travailler sur d’autres sujets qui me tiennent à coeur. J’arrive même à prendre du plaisir à travailler sur ces tâches qui me stressaient avant au point de devoir tout quitter il y a trois ans.

Faire des pauses.

Pendant ces heures de travail, je fais une pause de cinq minutes toutes les heures. Je me dégourdis un peu les jambes, fais quelques étirements, bois un verre d’eau, lis quelques messages personnels que l’on m’a envoyé quand je travaillais. Ce sont mes quelques minutes de distractions avant de m’y remettre à fond avec l’esprit aéré. Si je bloque sur quelque chose, je fais également une rapide pause pour penser à autre chose.

Ma soirée.

Sortir marcher.

Peu importe l’heure à laquelle je finis, je prends le temps d’aller marcher. S’il le faut, je mets une lampe frontale ! J’essaie de marcher au moins 30 minutes. Je m’aère l’esprit, je prends l’air, je fais travailler mes jambes (de temps en temps je fais ma balade en courant).

J’en profite pour faire un petit retour sur la journée, je prends des notes si besoin sur mon téléphone (si j’ai oublié quelque chose, si j’ai une idée, etc.). C’est important d’avoir de quoi prendre des notes quand on est dans un endroit propice à la réflexion !

Prendre le temps.

En rentrant, je me change, je mets une tenue plus décontractée pour rompre avec la journée. Si j’ai couru, je reprends une douche rapide pour décompresser encore davantage. Vient l’heure de me préparer à dîner, en écoutant la musique ou un podcast. Je prends mon temps, je ne regarde pas l’heure.

Dîner et profiter.

Je dîne ensuite en lisant où en regardant les informations, puis, en fonction de l’heure qu’il est, je lis sur mon lit et/ou je regarde un film ou une série (un épisode pas plus !). Si je regarde quelque chose, je m’assure de couper des écrans 20-30 minutes avant de me coucher.

Écrire dans mon journal.

J’écris quelques lignes dans mon journal pour résumer mon état d’esprit du jour, mes états d’âmes. Puis je lis ou j’écoute la musique pendant 20-30 minutes. Enfin, je lance SleepCycle !

Routine minimaliste : en résumé.

Ce qu’il faut voir dans cette routine minimaliste ce n’est pas tant les actions et les habitudes en elles-mêmes. Ce sont les miennes à cet instant, elles seront sûrement différentes dans quelques mois.

Il est important que vous testiez et adoptiez des habitudes qui soient vôtres, que vous créiez votre propre routine minimaliste. Copier pour le principe de copier ne servirait à rien. Par exemple, je ne suis toujours pas prêt à abandonner le café même si certains le recommandent.

Ce qui est important en revanche ces que ces habitudes soient simples et intentionnelles, que vous ayez choisi de les appliquer. Car elles vous procurent une sensation de bien-être, d’apaisement, de vivre mieux, de satisfaction et de réussite. Elles doivent vous donner à la fois l’impression d’être bien, d’être là où vous devez être, à faire ce qui vous convient.

Votre route minimaliste doit vous aider à avancer, à vous projeter encore mieux et meilleur-e dans l’avenir. Ce sont là les clés d’une routine minimaliste. Des petites choses, des habitudes simples, conscientes et essentielles qui nous rendent heureux.

Garder une flexibilité.

Bien sûr, tous les jours de votre routine minimaliste ne sont pas identiques et parfaitement millimétrés ! Personnellement je garde une vie sociale. Je sors dîner, voir des amis, voir des évènements, boire un verre, même seul. J’essaie de le faire au moins une fois dans la semaine et une fois le weekend.

Pour terminer, en parlant du weekend, il est important d’y garder sa routine minimaliste. En ce qui me concerne je garde mes habitudes matinales, c’est important de garder un rythme. Surtout quand il s’agira de reprendre le lundi matin. Y compris les heures de réveil si possible. Je préfère me réveiller tôt dans tous les cas, et si besoin rallonger ma sieste du midi, qui n’en est que plus savoureuse !

Prêt-e à créer votre routine minimaliste ?