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le blog du minimalisme

Avoir un mode de vie minimaliste.

Avoir un mode de vie minimaliste : c’est une notion abordée et sous entendue dans la plupart des articles d’avoir-être. Mais je voulais la mettre ici vraiment en lumière. « Avoir un mode de vie » peut sembler abstrait, de même « changer son mode de vie » peut paraitre difficile à concevoir et à réaliser. Je voulais donc donner quelques clés pour y voir plus clair.

Décider de changer son mode de vie.

Devenir minimaliste signifie qu’au moment où on décide de le devenir, on ne l’est pas. On a un autre mode de vie. Plus ou moins matérialiste, plus ou moins consumériste, plus ou moins vertueux. Dans tous les cas, nous avons à ce moment là un point commun. On a envie de réduire, on a envie de vivre plus simplement, on a envie de se concentrer et de profiter davantage de ce qui est essentiel dans nos vies. On veut limiter les excès, le superflu. Bref, tout ce qui ne contribue pas à notre bien-être, à notre satisfaction et du coup, à notre bonheur. 

Mais comment s’y prend-on pour changer son mode de vie ? On ne parle pas de tester une nouvelle coupe de cheveux, ni de la bonne résolution du 1er janvier de se mettre à courir. On parle ici de choisir un mode de vie radicalement différent, qui demande de revoir un certain nombre d’habitudes, et souvent, de se bousculer un peu. 

Choisir le mode de vie minimaliste.

C’est le deuxième point important : on peut vouloir changer son mode de vie, mais il faut définir et choisir celui que l’on veut ! Partir vivre à l’étranger c’est changer son mode de vie. Décider de lancer sa boîte c’est changer de mode de vie. Alors comment on choisit le mode de vie minimaliste ? 

D’abord, on se renseigne, comme ici. On prend le temps de lire, d’écouter, de regarder. Notamment de s’inspirer des expériences des autres. On se pose ensuite les bonnes questions :

  • Est-ce que c’est fait pour moi ?
  • Qu’est ce que cela signifie comme changements pour moi ?
  • Quelles sont les aspects de mon mode de vie actuel qui demande le plus d’efforts ?
  • Est-ce que ça me correspond totalement ou est-ce que je l’adapte ?
  • Est-ce que c’est le bon moment (même si souvent, ce n’est jamais le bon moment !) pour me lancer ?
  • Qu’est ce qui m’a le plus inspirer dans ce que j’ai vu/lu/écouté ?
  • Est-ce que je me sens capable là tout de suite d’appliquer cette inspiration ?

Si vous êtes positif-ve en répondant à ces questions, alors c’est que vous êtes prêt-e pour ce changement de mode de vie et devenir minimaliste. Mais si vous êtes encore un peu réticent-e, continuez de vous inspirer et de vous renseigner, je suis sûr que le changement viendra naturellement. Ne forcez pas, vous ne sentirez pas les bénéfices, la satisfaction du changement. Et dans ce cas il sera difficile d’inscrire le changement dans la durée. Alors ne vous précipitez pas !

S’inscrire dans la durée.

Vous connaissez déjà mon expression favorite : le minimalisme n’est pas un nettoyage de printemps. Ainsi c’est important d’avoir en tête que le minimalisme ce n’est pas simplement faire du tri ou désencombrer son intérieur. C’est l’un des aspects les plus importants et celui par lequel je recommande de commencer. En effet, il est concret et donc plus “simple” à appliquer, et les résultats sont visibles rapidement, de même que la sensation d’espace et de légèreté qui en résulte mentalement.

Mais il faut voir plus loin, ancrer l’habitude dans un mode de vie minimaliste qui va guider l’ensemble de vos comportements, routines, décisions. Par exemple on ne peut pas continuer d’acheter frénétiquement en se disant que de toutes façons tous les six mois vous faites le tri, vous revendez ou vous donnez. Vous ne changeriez pas vos habitudes, vous feriez juste une chose positive deux fois par an. Vous ne seriez pas minimaliste.

Commencez ainsi par le désencombrement, prenez le temps de le faire et d’en ressentir les effets. Mais surtout, ajoutez de nouvelles habitudes minimalistes dans votre quotidien. Et si vous ne savez pas par où commencer, j’ai partagé sept façons de tester le minimalisme, recommandé par le minimaliste Joshua Becker. Créez également votre routine, testez des nouvelles choses. J’ai également partager la mienne en exemple.

Des valeurs minimalistes.

C’est peut-être l’aspect le plus important d’un mode de vie minimaliste : avoir des valeurs minimalistes. Je ne pense pas que l’on puisse ancrer des habitudes minimalistes dans sa vie à long-terme si nos valeurs n’évoluent pas en parallèle. Pourquoi ? Parce qu’avoir des valeurs minimalistes permet d’être naturellement minimaliste. Sans se poser de question, sans se dire qu’il faudrait faire ceci ou cela pour aller plus loin dans la démarche.

C’est la phase que j’entame personnellement, je pense qu’elle demande du temps, car au départ il faut se poser des questions. Est-ce que tel ou tel comportement, décision, action, etc. est minimaliste ? Parfois il faut se “forcer” à appliquer la réponse minimaliste, même si elle n’est pas forcément naturelle. Normalement c’est la plus positive, vertueuse et éthique, donc peu de risque de s’en vouloir !

Ainsi l’écologie, la consommation saine et naturelle, l’altruisme, la connaissance de soi, le développement personnel, la connexion à la nature, etc. sont autant de composantes et de valeurs plus poussées du minimalisme, qui ne s’arrête pas au simple matériel.